Sujet: See the Queen on the roof ! ~ Dim 19 Juin - 13:05
Wilfried Von Berschia
Centre Ville, Kyôto
« Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.. »
Socrate.
Dans l'ennui le plus total, me baladant seul, n'ayant plus envie de travailler, je m'accoudais sur les rambardes de cet immense building de Kyôto, attendant le songe.
The wings don't make the angel.. ♪
« Ma fille, ma tendre et douce progéniture.. »
Allongé dans ce qui se trouvait être mon lit, c'est les yeux ouverts, les cheveux tombants sur mon visage que je n'arrivais plus à me rendormir. Les pensées, la nostalgie de l'ancien temps, les apparitions des Novas de plus en plus fréquentes, cet ensemble de mauvaise choses me torturaient l'esprit. Cela faisait déjà quelques mois que l'école Madness avait été érigée. J'étais l'un des piliers de cette dernière, aidant financièrement sa création, et ayant eu l'idée de génie des Hopes et des Seeds. Idée de génie car cette création nous permettait de concurrencé l'école Genetics, eux très limités. J'y repensais calmement, en effet, les Pandoras, tous du sexe féminin peuvent matérialiser une arme donc, cependant, dans le Freezing des Novas elles ne peuvent pas bouger, étant donc obligé d'avoir un Limiteur, seulement de sexe masculin, pour les faire se déplacer. Bien qu'elles peuvent donc se déplacer sans limite à l'intérieur, elles restent toutes limités, et sans limiteurs elles ne sont rien. Alors que ma création permettait, que l'on soit femme ou homme, de matérialiser une arme, les Hopes, et les Seeds délimitaient le temps de Freezing, 30 minutes maximum, c'est plutôt léger, mais jouable. Bref, ma création nous avait permis, les autres dirigeants et moi même, de nous joindre aux côtés des Pandoras-Limiteurs dans la lutte contre les Novas. Une réjouissance totale, malgré le fait que Madness doit encore faire ses preuves, et gagner en renommée.
Descendant direct de la branche principale des Von Berschia, toute ma réputation se jouait là dedans, mais j'étais confiant. Et pour cause, le meilleur élément de l'école Madness n'était qu'autre que ma propre fille. Ceci était des plus normales, en effet, j'avais expérimenté les Hopes et les Seeds sur des cadavres, voyant que cela ne dégradait pas les organes, je devais m'assurer que cela fonctionne sur les êtres vivants, Alicia et Aloïs, mes deux enfants, furent donc les premiers à tester cette révolution technologique. Je sens déjà vos bouches ouvertes et vos critiques arriver, mais sachez que la science et les découvertes ne sont pas gratuites, il faut en payer le prix et dépasser ce que la conscience vous ordonne. Sans cela, vous n'arrivez à rien, mon ambition est forte, et j'aime mes enfants, il n'y avait que très peu de risque, et vous avez à faire à Wilfried Von Berschia, ce n'est pas comme si j'étais un inconnu, non, je maîtrise mes opérations, je n'échoue pas.
Je souriais légèrement sur ma vantardise, je me trouvais des excuses également, au fond de moi je savais, je m'en rendais bien compte que ce n'était pas dans l'ordre des choses. J'aurais pu prendre d'autres êtres vivants que mes propres enfants, mais bon, ce choix était le mien, je l'assume, je n'en ai aucun regret. Sur ces quelques pensées, le jour commençais à pénétrer les volets de ma chambre. A cet instant je me levais, me dirigea vers ma salle de bain de chambre, me préparant ainsi pour la journée qui m'attendait. Je fus concis et rapide, me douchant, arborant le même costume classe et propre composé d'une chemise blanche, d'un blazer noir, et d'un jean noir en pantalon. Me parfumant et tirant mes cheveux en arrière, un de mes serviteurs entra, m'annonçant que le petit déjeuner était prêt et que mes chers enfants étaient partis pour l'académie. Ils étaient toujours matinaux, j'avais l'impression qu'ils m'évitaient parfois. Je fis un signe au serviteur pour qu'il dispose, et j'enfilais mes chaussures, plaça ma canne en bois signe des Von Berschia sous le coude, mon chapeau haut de forme en main, et pris la direction de la salle à manger, où l'on me servit journal et café.
Je m'étais hâté de manger, et d'aller à l'école, je fumais tranquillement dans mon bureau signant les quelques papiers que je devais remplir. Beaucoup de paperasse insignifiante, accordant telle ou telle expérience, approuvant telle ou telle décision, cela était des plus barbants. Et c'est ainsi que la journée se passa, un coup de paperasse, un coup de vérification dans les laboratoires, et quelques pauses clopes. J'avais également tenté une balade au sein de l'école, saluant professeur et élève sur ma route, en vérité je cherchais à croiser mon fils et ma fille, mais ce ne fut pas le cas. Fort déçu j'avais poursuivis ma petite routine sans pareille sans que l'on me dérange. Sous les coups de dix huit heures, mon « service » était finie, ce soir je n'avais pas la tête à rester bosser sur quelques études ou autres recherches, non, je n'en avais ni l'envie ni la foi mes chers. Je pris la direction du manoir lorsque je voulus prendre l'air, et me balader quelques temps, j'appellerai le chauffeur pour rentrer. Je m'éclipsais donc vers le centre ville.
Kyôto était une ville splendide, très développée malgré la différence de circonférence avec Tokyo, et de sa population. Cela me changeai de l'Allemagne, évidemment avec mon métier et mes laboratoires mondiaux, le nom de Von Berschia n'était pas inconnu. Cependant, l'Allemagne restait ma patrie de coeur, j'y avais vécu toute mon enfance, et la création de Madness m'avait donc forcer à déménager ici, au Japon. Mais cela n'était pas dérangeant, je pouvais retrouver la demeure familiale assez souvent, à Berlin, et vivre ici dans mon manoir devenu ma résidence secondaire, à Kyôto. J'appréciai ce bain de foule, et décida de me prendre un café, je fumais aisément, repensant à tout ça et je m'aperçus qu'il se faisait tard. Je n'avais pas encore envie de rentrer, j'observais tout ces gens qui passait, je commençais à avoir envie de les opérer, les mettre sur ma table d'opération et de jouer du bistouri, je souriais sadiquement à cette idée, avant de me lever, laissant de l'argent sur la table. Je continuais ma route, canne sous le coude, avant que ma course m'entraine sur ce toit d'immeuble, un gigantesque building. Pas n'importe lequel, j'avais eu envie de visiter l'un de nos fidèles partenaires, j'avais comme on dit fais une visite surprise, et c'était amusant d'exiger les nouvelles normes, oui les partenaires pensent être à l'abri de tout, mais chez les Von Berschia, rien est négligeable. Je m'étais donc retrouver sur le toit, fumant ma cigarette, pensif, attendant le songe, lorsque quelques pas derrière se firent entendre, sans me retourner, ce parfum si commun je le connaissais, ma fille, mon côté paternel n'était pas si mauvais..
L'époque où je devais te porter est tellement loin, je ne m'y ferai jamais.. »
Je souriais légèrement, restant accouder sur la rambarde, attendant qu'Alicia vienne à mes côtés, malgré le fait que j'en doutais, je souriais à mes quelques mots, rependant à son enfance, à l'époque, où tout était si beau..
Alicia Von Berschia
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Sujet: Re: See the Queen on the roof ! ~ Dim 19 Juin - 15:41
Wilfried Von Berschia
Centre Ville, Kyôto
« La petite fille a grandi en effet. Elle ne regardeplus son père avec des yeux admiratifs. Il prend uncoup de vieux le pauvre homme ; il descend de sonpiédestal. »
G. Bersihand.
Toujours sur le toit de ce building, ma fille m'a rejoint. Profitons de cet instant, qui est devenu si rare.
Tu es mon millésime, ma plus belle année.. ♪
« Je voudrais être ton héros. »
En étant accoudé à cette rambarde, regardant le sol et voyant les petits êtres si fragiles qu'étaient les hommes,je souriais. Nous, les Madness, n'étions pas seulement des humains, nous étions supérieurs. Certains ne le voyait pas sous cet angle, mais j'étais optimiste. Je ne me disais pas que nous étions seulement des machines, je ne me disais pas que mes créations n'étaient pas vivantes, ma fille était la plus belle de me expériences, issu de moi, portant mon sang, c'était ma grande fierté. Malgré mon amour et ma sollicitude à son égard, elle ne me croyait plus, m'aimait plus, elle était dans une lutte infernale contre moi. Perdu dans mes pensées j'avais donc senti sa venue, après tout elle était conditionnée pour venir à moi, bien qu'elle devait sûrement détester ça. Je ressassai le passé, elle s'approcha, s'appuyant également contre cette barrière métallique. Les cheveux au vent, elle me regarda pas, simplement plaçait ses paroles sans conviction, sans joie de me voir.
Vous avez passé une bonne journée, père ? Vous avez besoin de moi ?
Ma seule fille, mon premier enfant, sans aucune joie de me voir, triste à voir, n'est ce pas ? Et pourtant, je ne lui en voulais pas. Je pensais, j'imaginais, j'espérais même qu'elle comprenne, un jour. Mais même dans son dénie, je garderais tout de même de l'espoir, qu'un jour, elle m pardonne et que tout redevienne comme avant. Je m'en souviens comme si c'était hier de cette époque, marchant au parc, lui montrant ce qu'était la science, la chimie et tout autre expérience que j'avais pu effectuer. Je m'en rappelle bien de cette époque, où dans ses yeux bleutées je remarquais l'admiration. Aujourd'hui ses yeux étaient différents. D'une part j'avais modifié leur couleur, ce bleu profond me rappelais trop Alizée, sa mère, ma femme défunte de mes mains. Je lui avais placé un coloris doré, magnifique, ses yeux se mélangeaient aux miens. Contrairement à mon comportement de d'habitude, et mes actes par le passé, j'aime mes enfants, ils sont tout pour moi et resteront pour toujours ma plus grande fierté. Mes expériences sur eux bloquent les gens, oui, c'est pas des plus conseillés, mais je savais ce que je faisais, et aujourd'hui, même si c'est très peu reconnu je leur évite de vivre comme ces pauvres humains, sans aucuns moyens de défense. Pitoyable êtres..
Ma jolie petite fille était donc là, à côté de moi, soupirant et déjà ennuyée d'être là. Ses mots m'avaient pas choqués, même s'ils n'avaient aucun côtés affectifs. J'en demande peut être trop, mais je ne l'avais pas vu encore de la journée, un câlin, ou même un léger sourire m'aurait plu, mais on ne peut pas tout avoir. Son réflexe avait été de demandé si j'avais besoin d'elle, son fonctionnement était crée pour qu'elle intervienne lors d'un danger potentiel, mais là, rien de ce genre était mis ne place, j'avais juste envie de la voir, juste un peu. Parfois je me disais que c'était l'adolescence, qu'on n'y pouvait rien, oui j'essayais de me rassurer, des fois cela marchait et je trouvais le sommeil, autrement je veillais la nuit, à repenser à tout ça. Je suis peut être sadique, manipulateur ou que sais-je encore, les autres ont tellement d'adjectifs pour me qualifier, mais ma famille reste tout pour moi, et je ne peux m'en passer, dans ces moments je perds ce côté défini si sombre.
« Une certaine routine, mais ma journée n'aurait pas pu être autrement faite. »
Je lui épargnais les détails si passionnants de ma vieille journée. J'avais tout, et pourtant je me sentais si seul. Je possédais un cinquième de Madness, j'étais l'un des meilleurs scientifiques du monde, j'étais issu d'une famille immensément riche, j'avais deux enfants parfaits, le respect, l'autorité, l'argent, la gloire, tout était à moi depuis déjà des années. Mais malgré tout ça il me manquait quelque chose mais je n'avais pas d'idée sur ce que celui pouvait être. Je pris donc une bouffée de cigarette, détourna la tête regardant ma fille, et les mots sortis pratiquement tout seul.
« J'ai besoin de toi. »
Me secouant un peu la tête, comme si cet aveu n'était pas volontaire, je racla légèrement ma gorge, plaçant ma main libre derrière mon dos en me redressant, avant de reprendre.
« Je n'encours pas de danger, mais tu es là. Peut être que tu en avais envie. Confie moi ce que tu renfermes si ardemment. Je suis ton père, tu ne pourras de toute manière pas me haïr plus que maintenant, ai-je tort ? »
D'un ton plutôt sec mais calme, je mettais déjà résigner à ce que mes enfants me détestent, mais je n'en avais pas eu la raison. Je cherchais de l'obtenir, j'exigeais de le savoir.
Alicia Von Berschia
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Sujet: Re: See the Queen on the roof ! ~ Dim 19 Juin - 17:55
Wilfried Von Berschia
Centre Ville, Kyôto
« Le trop de confiance attire le danger.
Pierre Corneille.
Essayant de percer ce que renferme le coeur de ma fille, je suis toujours incapable de lui faire croire en moi. Elle décide de fuir, mais je ne suis pas de son avis..
Help ! I need somebody, Help ! ♪
« Attrape moi..Si tu veux. »
Je restais droit, fumant ma cigarette, regardant assez durement ma fille. Je cherchais à percer son coeur, savoir ce qui s'y trouve, mais jamais elle me le confierai. J'avais la tête haute, je ne savais quoi penser, j'attendais sa réponse, elle n'avait pas l'air d'hésiter, elle semblait juste lassée de moi. La fumée sortait de mes narines, je fixais toujours ma progéniture, attendant le son de sa voix. J'avais maintes fois essayé de savoir la raison de cette gêne, de cette crainte, je savais qu'elle ne me haïssait pas, mais l'emploie de ce mot était légitime. Oui, elle finira bien un jour par vouloir ma mort, je ne voulais pas ça, non, au grand jamais je ne voulais les décevoir et provoquer en eux,mes chers enfants, une réjouissance en ma disparition. Je n'y songeais pas réellement, mais je m'y préparais, en cas d'échec. Mon objectif était de faire en sorte qu'elle ai confiance en moi, ceci serait difficile à atteindre, mais je sortais de mes pensées, sa réponse venait.
- Je ne vous hais pas, père. Et comment aurais-je fait pour vous rejoindre autrement que si vous ne m'aviez pas appelé ? Je ne savais pas que vous étiez ici, puisque je ne vous surveille pas.
Malgré le fait que sa réponse me soulageait en quelque sorte, mon visage resta figé. Je n'exprimais aucuns sentiments, je restais droit, de glace, ayant écouté ses dires. Toujours la cigarette en bouche, je n'expliquais pas le fait de sa venue. Cela m'avait également semblé assez étrange. A vrai dire, elle était conditionnée à intervenir lors d'un danger, autrement elle restait libre de ses mouvements. Mais elle était dotée de bien des pouvoirs, en effet, son instinct était de confiance, sa vue perçante, sa résistance à l'épreuve de tout. Elle était parfaite, conditionnée à tout obstacles. Je me questionnais donc sur sa venue des plus étranges. Etait-elle venue par envie ? Lorsqu'elle me vu au loin, ou alors était-elle là en prévision d'un danger ? Je ne savais que dire. Je voulus enchérir, placer quelques mots, la poussant encore un peu pour avoir ma réponse, mais elle intervient avant moi.
- Rentrons, père, avant que nous ne prenions froid.
Elle fuyait la conversation, je la comprenais mais cela m'irrita, je fronça un sourcil, me mordant légèrement la langue. Elle prit même la liberté d'agir avant un certain accord de ma part. Mais cela ne serait pas finie encore, crois moi. Elle prit quelques pas d'élan avant de sauter sur le toit de l'immeuble d'en face. S'arrêtant et regardant si j'allais suivre. J'en étais évidemment capable, mais je n'étais pas de son avis, et une idée me trotta en tête. Je souriais, je marchais lentement jusqu'au bord du building, écrasant ma cigarette au passage. Tout sourire, je plaçais ma canne sous le coude, enfila mon chapeau, et avança jusqu'au bord, montant sur le petit trottoir surélevé. Je la regardais d'en haut, avant de m'écrier.
« Tu es venue car tu as besoin de me le dire, Alicia. Tu penses ne pas pouvoir te confier, mais laisse moi te montrer à quel point j'ai confiance en toi.. »
Debout sur le rebord de l'immeuble, je fis un pas en avant, dans le vide donc. Me laissant chuter vers le sol. D'ici quelques minutes je pourrais me retrouver le crâne ouvert et éclaté sur le sol, mais rien de cela arrivera. Pourquoi ? Elle agira, elle en est obligée, qu'elle le veuille, ou qu'elle préfèrerais me voir mort, écrasé à ses pieds. Ainsi était leur vie, j'y pensais lors de cette chute me semblant interminable. Ce n'était pas réellement humain d'avoir fait cela à ses propres enfants, ce n'était pas humain de tuer sa femme sous un énorme coup de pression. Mais je n'avais jamais dis que j'étais humain. Je suis bien au dessus, je possède la connaissance, le pouvoir, la gloire. J'ai déjà tout ce que les humains rêvent d'avoir dans leurs misérables vies, oui je me surprend à rire alors que si j'étais humain, ces quelques secondes seraient les dernières de ma vie. Mais je suis différent, et je ne m'en plains pas. Qui ne rêve pas d'être une autre personne ? Dans ce bas monde, tellement de personne échangeraient leurs vies contre une minute de la mienne. Je ne suis pas humain, non, ces choses que j'ai faites, je les assume, certes le monde dit que ce n'est pas bien donc les gens pensent que c'est mal. Mais non, j'offre un nouveau départ, une nouvelle vie, une utilité dans ce vaste monde pourri jusqu'à l'os. Des milliers d'adolescent finiraient à l'hôpital car ils ne sortent pas de leurs comas éthylique ou bien de leurs overdoses s'ils n'avaient pas eus la chance de devenir élève à Madness. Des jeunes filles enceintes, des drogués, des ratés, des orphelins, tout ça, toute ces choses qui vous rejettent et vous sort de la société, vous excluant entièrement. Tout ça, Madness vous l'enlève, les Seeds, les Hopes, tout cela vous donne un but, une histoire à raconter, une utilité. Si vous ne trouvez pas votre compte là dedans, trouvez autre chose d'utile, nous améliorons le monde, que vous soyez d'accord, ou que vous vous y opposez..
Alicia Von Berschia
Sword n°1 - Bloody Roses's Queen
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Sujet: Re: See the Queen on the roof ! ~ Dim 19 Juin - 23:33
Wilfried Von Berschia
Centre Ville, Kyôto
" J'ai passé une excellente soirée... Mais ce n'était pas celle-ci."
Groucho Marx.
Chutant d'un immense building, ma fille me rattrapa au sol, prouvant ainsi le fait qu'elle ait des sentiments. Nous partons vers la maison, j'essaye de me rapprocher d'elle, lui enseignant mon point de vue, j'attends de voir sa réaction.
Fallait pas qu'elle s'en aille, hohoho... ♪
« Révélations ~ »
Dans mes pensées et ma longue chute, je souriais, fermant les yeux un instant. Je faisais le vide complet, je la sentis bouger. D'un mouvement rapide et sans précédent, elle bondissait telle un ange sur ce mur, me rattrapant au vol, avant d'atterrir en souplesse, ayant légèrement craquelé ce pauvre bâtiment. D'un coup sec, une fois sur ses deux jambes, le regard vide d'expression, voulant exploser mais se retenant, elle me lâcha me laissant m'écraser au sol. Elle en avait rien à faire, mais j'avais aimé ce moment, elle avait éprouver des sentiments à mon égard, c'était ainsi mon but. Pas très subtil, mais efficace, sans même s'en rendre compte elle venait de prouver qu'elle n'était pas qu'une machine. Ce ressentiment, je savais qu'elle l'avait en elle, mais c'était bien autre chose qu'il l'empêchait de venir à moi. Elle pensait être une machine, conditionnée pour combattre, elle avait tort, elle était bien plus que cela, et ses ressentiments, bien que colérique, le prouvait bien. Mais, s'en rendrait-elle compte ? Sur ces pensées, allongé au sol, sans douleur, j'étais plus résistant que cela, je riais. De tout mon être je partais dans un immense fou rire. La sensation était énorme, j'avais en plus de ça prouver ma théorie, que de bonheur. Je ralentissais mon rire, tournant la tête regardant ma petite fille, elle était devenue si grande, elle ne manqua même pas de me le rappeler.
- Ne serait-il pas temps de cesser ces enfantillages, Père ?
Ecoutez donc là, seulement dix neuf ans et elle était obligé de veiller sur son vieux père qu'elle devait trouver tellement lourd. Je souriais encore, j'étais fière d'elle, et j'aurais mes réponses, je ne perds jamais. Me relevant doucement, tapotant mes habits quelques peu salis par ma chute, je reprenais mon chapeau tombé à terre, ma canne, et m'alluma une autre cigarette. La sensation avait été forte, et cela m'avait divertit. Je rejoignais donc ma fille, calmement, ma main droite armée de ma cigarette, la gauche de la canne caractéristique des Von Berschia, chapeau sur la tête. Nous marchions lentement, lorsque je lui répondu.
« J'aurais du te donner plus d'humour.. »
Peu délicat, bien que peu conventionnel, je restais, malgré mon rang, un bon vivant. Ce genre de chose me faisait encore rire. J'étais très professionnel dans mon métier, manipulateur certains diraient, je voulais que tout soit parfait, d'autre qualifie ça de l'exigence, et je n'avais que très peu d'éthique et de scrupule, cette fois on parlait de sadisme. Bref, ces trois adjectifs me qualifiaient parfaitement dans mon emploi, mais, en société, j'étais plus poli, amusant, sociable et charmeur. Je savais comment me comporter, cela faisait partie également des valeurs inculquées par mes parents. Je savais que ma fille n'appréciais pas ce genre de chose, elle voyait ma vie comme une tâche à accomplir, un devoir, elle y était forcée, je le savais, je l'avais seulement fais pour la mettre en rogne un petit peu, malgré le manque de réciprocité, je m'amusais à la taquiner. Je le faisais souvent, lorsqu'elle était toute gamine, mais les choses ont tellement changées. Elle m'alarma de quelque chose.
- En plus, Aloïs aura sûrement perçu le danger, nous devrions rentrer et le rassurer.
Ce qu'elle avançait n'était pas faux, mais elle savait également qu'Aloïs s'en ferait pas plus que ça. A vrai dire, maintenant que le danger était passé, il avait du rester tranquillement à la maison, étant sûr que tout allait bien, après tout, Alicia était la meilleure. Bien qu'elle ne me porte pas dans son coeur, son petit frère avait la chance de l'avoir comme fidèle protectrice, une grande soeur qu'on rêverait d'avoir. Je n'avais pas de soucis à me faire quand à l'avenir d'Aloïs, son potentiel était énorme, et en attendant qu'il l'atteigne, sa soeur veillait à sa sécurité et à son confort. Leurs liens étaient très fort, mais il n'y avait pas de blocage entre lui et moi, étrangement. J'avais pu baser une véritable relation père/fils, j'aimais ça, mais je privilégiais Alicia, sans le vouloir. Je cherchais son attention, je m'en voulais d'une part, mais d'un autre côté, je n'avais rien à regretter. Alizée, tu aurais été fière des deux gamins, certes, toi, tu me haïs, cela n'en fait pas le moindre doute. Après tout, le couteau te transperçant venait de mes propres mains, mais tu ne comprenais pas, tu ne m'aimais pas, tu ne voulais pas. En pensant donc à mon épouse, je repensais à David, qui n'avait pas d'importance pour moi, plus maintenant, je savais tout, je n'étais pas dupe. Mais rien à voir avec l'instant présent, je descendant sur la terre ferme, au plus bas étage, rejoignant ma fille, fumant ma cigarette, nous étions côtes à côtes, nous dirigeant vers la demeure. Je louchais sur son visage, j'eus un flash..
« Comme tu lui ressembles. »
Mes mots m'échappaient, Alicia et Aloïs ne devaient plus avoir aucuns souvenirs de leur mère, ou presque. Je n'en parlais que très peu, ils ne savaient rien, rien du tout. L'histoire de sa mort était restée mystérieuse, je l'avais tué, oui, je l'assumais pas, mais des éléments inconnus étaient de mises, et cela personne ne s'en était doutés. Je continuais de la regarder, reprenant la parole, après tout, elle méritait un peu de réconfort, et qui sait, cela nous rapprochera peut être.
« Tu es le portrait craché de ta mère. Elle aurait aimée te voir grandir, mais elle t'aurait monter contre moi. Tout comme elle tu ne regardes qu'avec tes yeux. »
Je me stoppais là, elle ne comprendra que plus tard, un jour prochain peut être, ou peut être pas. Elle finira par me tuer, ou par attendre que la vieillesse me ronge. Je ne me sentais pas prêt d'avouer ce qu'il s'était passée, avec les vrais détails, mais le temps viendra, je serais vieux, et sur mon lit de mort peut être.. Une personne interpela mon regard, sans la montrer du doigt, par politesse, je m'adressai à Alicia.
« Regarde ce triste gamin, tes yeux voient une pauvre personne dans la souffrance, les miens voient une possibilité de lui redonner un sourire. »
Hopes, Seeds, voilà ce que je voyais, bien que je salivais d'opérer, je n'avais pas de but malsain, simplement je voulais que cela s'arrête. Je continuais d'avancer, espérant l'avoir convaincue de quelque chose, sans trop la brusquer. En effet, ce triste gamin était jeune, nous le voyions plus loin, seul, sur ce banc, son utilité à Madness, bien que futile, lui aurait au moins redonné le sentiment de vivre. Je sortais mes cigarettes, lui en proposant une, aucun parent de ferait ça, mais moi, peut importe la maladie, je serais capable de la soigner, telle était ma vision.
Alicia Von Berschia
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Sujet: Re: See the Queen on the roof ! ~ Lun 20 Juin - 20:18
Wilfried Von Berschia
Centre Ville, Kyôto
" L'art c'est de créer quelque chose à partir de rien, et le vendre. "
Frank Zappa.
Bataillant avec ma fille, nous marchions encore, à l'encontre d'un petit garçon, seul et triste. Lui offrant la chance d'une utilité, j'avance vers la maison, entrant dans un conflit, je le sens..
Il suffira d'un signe... ♪
« Hallelujah ~ »
Nous marchions donc, solennellement, comme si rien n'avait d'importance, simplement côte à côté comme si aucune chose ne pouvait nous atteindre, comme un père et sa fille « normale ». D'un rythme lent, la balade se faisait agréable, les gens ne nous regardaient pas, c'était comme si je ne venais pas de me laisser tomber dans le vide, comme si tout ça était irréel, encore une preuve que l'être humain est égoïste, et on ose encore me dire que mes expériences et mes opérations ne rendent pas la vie d'une personne meilleure. Je ne faisais pas dans la médiocrité, non, j'étais dans la perfection, aucune erreur n'était acceptable, lorsqu'on regardait mon travail, personne ne le jugeait de correct, ou pire, de pas mal. Non, lorsqu'on faisait attention à mon travail, et on y faisait attention, on écarquillait les yeux, on applaudissait, la perfection à l'état pur. Vous avez déjà tenu une pierre précieuse entre vos mains, non je suis sûr que non, une pierre dans son état brut n'est rien d'autre que de la roche ayant de la valeur, je vous confectionnerais une pierre ayant plus de valeur que votre propre vie. C'est ainsi qu'on jugeait mes travaux, et j'en étais fier, sans oublier de le faire rappeler. Je venais donc de montrer ce petit gamin insignifiant sur son banc, attristé par je ne sais quoi, j'avais donc affirmé pouvoir lui rendre un semblant de vie. Certes, quelque peu superficielle au vue de sa pathétique morphologie, mais son utilité entière, bien qu'improbable et insignifiante, constituait une pièce dans un immense puzzle, bien que futile, sans elle, le puzzle était incomplet. Certaines personnes, au centre de ce puzzle, était des pièces plus grandes, mais les autres autours n'en restaient pas moins importantes. Telle était la vie, que l'on veuille ou non, c'est ainsi, personne ne peut bouger les pièces, si, je le peux. En effet, une pièce telle que ce gamin, ce soir, n'a aucune chance de devenir importante, laissez moi l'opérer, je peux en faire un diamant brut. Ma fille semblait désintéressée, comme je lui disais, elle ressemblait trop à sa mère, bien qu'elle ne fera jamais les erreurs perpétuées par la moitié de ses gênes, elle m'exposa donc son point de vue.
- Mes yeux voient ceux que mes combats sauvent. C'est comme ça que je leur rend le sourire. Opérer ne rend pas forcément heureux. Sans doute ce qu'il veut c'est un bonbon, et il fait la tête parce que son père le lui a refusé. Le malheur est éphémère, le bonheur aussi.
Je riais légèrement, ses mots étaient, à mon égard, plutôt risibles. Assez pessimiste, son discours ne manquait pas d'être intéressant au point de vue analytique, bien qu'elle n'essaye de me rabaisser. Je gardais le sourire, la voyant prendre cette cigarette et l'a portée à ses lèvres. D'un air plus sérieux, je réfléchissais un instant, repensant à ces mots, les analysant. Elle pensait donc rendre un certain bonheur, éphémère, en sauvant ces tristes vies. Comme je le disais risible, aucunes de ses personnes en savaient réellement qui elle était et s'en foutaient royalement qu'elle les sauvait chaque jours. Mais je respectais ses pensées, bien que je pensais ne lui avoir rien appris. La marche avait accélérée, je fumais encore, regardant devant moi, avant de rétorquer une réponse à ma chère fille.
« Pourquoi serait-ce le père qui lui refuserais ce bonbon ? Entre nous, penses-tu, réellement que ce petit homme ne voudra qu'un seul bonbon, et mieux, penses-tu qu'il te sera gratifiant du fait que tu lui sauves sa misérable existence ? Tu sauves des gens car je te l'ai permis, par définition, tu donnes le sourire car je t'ai permis de le faire. Bref, opérer n'est peut être ce qui le rendra heureux, en attendant, je peux lui offrir un départ, une vie, une utilité dans sa faible existence, penses-tu pouvoir en faire autant en lui donnant un bonbon ? »
Ma leçon de vie du jour, elle trouverais forcément réponse à cela, persistera sans aucuns doutes dans sa propre idée, aussi têtue que sa mère, bien que je sois un mauvais bougre, également. Bref, la balade se poursuivait, le vent frais me faisait du bien. La fumée sortait d'entre mes lèvres, malgré nos désaccords j'aimais ses petits moments. Nous marchions encore, personne ne pouvait se douter de notre passé, de nos vies, personne n'y faisait attention non plus. C'est ce que je reprochais au monde, parlez vous. Les gens peuplant ce Monde, foulant ces terres, gagnaient réellement à être connus, alors pourquoi ? Je vous le demande, pourquoi ne prenez vous pas deux minutes pour vous parlez ? Ressentez les émotions des autres, apprenez avec eux, vivez ensemble, je ne demande que les gens s'aimaient, non, seulement que chacun d'entre eux s'attardent un peu sur ces personnes qui n'ont plus rien mis à part leurs yeux pour extirper cette dernière larme. A la hauteur du gamin attristé, bien que miséreux, je me stoppais, avançant tranquillement vers lui. C'était un petit blond, les cheveux longs, je m'agenouillais arrivant à son niveau, je lui relevais la tête, lui souriant malgré la cigarette à la bouche. Sans dire un mot, je lui sortis l'adresse de Madness, ma carte personnelle en quelque sorte. Je retirais le tube de cancer d'entre mes lèvres avant de prendre la parole.
« Ne sois pas effrayer, je connais tes sentiments, tu penses n'avoir rien à apporter sur ce pauvre Monde, demande Monsieur Von Berschia, et je vais te dire un secret, je suis un magicien. »
Sur ces quelques mots je sortais un billet de son oreille pour lui offrir, le sourire aux lèvres. Je me relevais et continuais ma route, reprenant la cigarette en bouche, prenant quelques bouffées. Manipulation ? Oui, certes, je ne peux le nier mais telle était ma mission. Bien que peu respectable j'allais dans mon propre sens, traçant ma propre voie, mon unique route, voilà mon utilité dans ce monde. Le garçon fit illuminé d'un énorme sourire qui suffit à prouver ma théorie, sans détruire celle de ma fille. Quel père admirable..
« Merci monsieur, merci beaucoup ! »
Ce petit homme s'était relevé, les bras se balançant me saluant pour me remercier. Les gens se stoppaient quelques minutes me regardant partir cette fois ci, tous furent attendris. Ce n'était qu'un tour de magie, les gosses aiment cela, demain il viendrait à Madness, se présentant et s'engagerait. Non pas parce que je lui ai donné de l'argent, parce qu'il sait, désormais, qu'une personne a besoin de lui, en l'occurrence moi. Ce n'était pas vrai du tout, je n'avais absolument pas besoin de lui, mais le simple fait de lui montrer, de lui faire croire, qu'à un endroit, une personne t'accepte tel que tu es, cela lui soignera le coeur, et son sourire reviendra. Je ne suis pas si terrible que cela, certes j'usais de mauvaises manières pour récolter des avis, des personnes ou de la gratitude, je peux l'admettre, mais au final les résultats étaient là. Je souriais, et en regardant ma fille, je savais qu'elle n'approuvait pas du tout ces choses là, je pris la parole.
« Tu meurs d'envie de me faire une réflexion, mais tu te retiendras, au fond de toi, un jour je l'espère, tu te rendras compte que, malgré mes méthodes, j'ai raison. »
Je souriais encore avançant nonchalamment, jetant ma cigarette, regardant droit devant, plus très loin de la maison désormais..
Alicia Von Berschia
Sword n°1 - Bloody Roses's Queen
NovaPieces : 26000 Messages : 90 Date d'inscription : 16/04/2011 Age : 28 Localisation : Sud de la France.
Sujet: Re: See the Queen on the roof ! ~ Jeu 23 Juin - 15:04
Wilfried Von Berschia
Centre Ville, Kyôto
"Relie par des rêves bien dirigés le travail du soir au travail du matin. "
Jules Renard.
Nous voilà arrivée, changement de sujet, on part dans le côté boulot, ma fille et moi.
Je ne suis pas un héros... ♪
« Boulot, métro, dodo ~ »
La route continuait, et nous apercevions la grande et majestueuse demeure Von Berschia. Pour une résidence secondaire, tout était des plus merveilleux. Nous ne faisions pas dans la petite maisonnette, nous avions le plus grand patrimoine d'Allemagne et nous le montrions, même au Japon. La demeure était sur trois étage, tout en haut se trouvait un espèce de dortoir, muni de plusieurs salles de bains et d'une cuisine. Ici vivait mes serviteurs, major d'hommes, et cuisinière. Le deuxième étage était celui de mes enfants. Il y avait donc deux grandes chambres, une salle d'entrainement, deux salles de bains, et un espace loisir, pratiquement inoccupé aujourd'hui. Finissons par l'étage du bas, celui de vie, un gigantesque hall, amenant directement aux escaliers, celui de droite allant au deuxième et celui de gauche, exclusivement réservé au personnel. Bref, sur cet étage, il y a la salle à manger, donnant sur une porte qui est la cuisine. Il s'y trouve également ma chambre, muni d'une salle de bain personnel, et d'un accès direct à mon laboratoire, au sous sol. La dernière pièce principale de ce foyer est le salon, donnant sur l'immense terrain derrière. Une musique moderne et la plus grande du quartier. La marche se faisait plus lente, et j'attendais la réaction si prévisible et attendue de ma fille. J'arborais un sourire en coin, lorsqu'enfin, sa réponse vint.
- Vous êtes juste un bon manipulateur, père.
Manipulateur, hein ? Même ma fille me rabaissait à ce niveau là, je soupirais légèrement. Mais je gardais mon petit sourire. Malgré moi, et mes efforts, ma fille ne jugeait que par les « on dit », je n'en étais que peu déçue, je ne savais pas vraiment pourquoi tant de colère, tant d'incompréhension émanait de ce petit bout de chair, mais je le découvrirais, tôt ou tard. J'avais déjà avancé dans cette recherche aujourd'hui, mais il ne fallait pas presser les choses, j'attendrais donc, un bon moment pour lui faire part de tout cela, ou d'une perche qu'elle me tendra.
« Oui c'est vrai que je ne suis pas mauvais. »
Un petit mot d'esprit ne ferais de mal à personne allons, c'était amusant. Je riais de bon coeur à ma petite blague sarcastique. Je me rallumais une cigarette, oui je suis un gros fumeur. Nous étions plus qu'à quelques centaines de mètres de la maison, je n'avais plus les mêmes envies de discussion. Je partais légèrement dans un rêve éveillé, oui, je réfléchissais à ce que je pourrais faire pour ce petit gamin. Il viendrait demain, pour sûr, encore un orphelin, ou un gamin sans avenir. C'était donc comme cela depuis des générations, des siècles entiers. Oui, tout les ratés ou les passionnés s'engager dans l'armée, dans le combat. Mais je voyais la chose différemment, certes, cette branche ne demandait pas grande connaissance en science, en algèbre, ou autre matières d'esprit, j'avais moi même inculqué, et placé dans l'esprit de mes enfants cette connaissance. Ainsi, ils peuvent être les meilleurs, dans tous les domaines. Outre des expériences, ce sont mes enfants, c'est pas humain pensez vous encore une fois. Je ne suis pas d'accord, tout parents veulent que leurs enfants réussissent, au lieu de les embêter à ce qu'ils bossent, laissons leurs esprits se développés avec un petit coup de pouce. Telle était ma vision, peut qu'il m'en coûte. Ma fille s'engagea dans une de ces conversations qui vous rappelle votre routine, votre travail, bien que peu intéressant parfois. Je l'écoutais avec soin.
- Père, est-ce qu'au moins tout se passe bien à Madness ? Pas de problèmes en vue ? Aucune agitation particulière ? Est-ce que nous prévoyons quelque chose pour Genetics ? Il serait dommage qu'ils viennent se mêler de nos affaires, n'est-ce pas ? Notre secret devrait le rester. Je n'aime pas voir ces gens du gouvernement fouiner trop près de nous. Dites-moi, père...
Pour une fois qu'elle s'intéressait à Madness et à toutes ces choses, je gardais l'oreille attentive, sortant de mes pensées personnelles, gardant seul sa voix pour écoute. Je me demandais, néanmoins, si elle s'inquiétait réellement, ou si elle changeait de sujet, dans les cas, peut m'importait. Je continuais donc à écouter la suite.
- Ne serait-il pas temps de montrer à ces fonctionnaires le vrai pouvoir de Madness ? Et leur inutilité, leur échec en tant que scientifiques et combattants ? Montrer notre toute puissance, les écraser un peu. Leur donner un apperçu du vrai combat. Non ?
J'aurais plus pleurer sur cet instant, ma fille, ma propre fille voulant écraser les autres pour montrer qui dominait. Cette idée m'était venue rapidement à l'esprit, je pensais qu'il était enfin temps de montrer à ces arrogants de Genetics, qui avait aujourd'hui le monopole de la défense. Après avoir humilié leurs technologies, je me sentais bien de les humilier encore, et pas qu'un peu. D'un ordre général, nous les dépassions en tout. Technologiquement, mes inventions étaient révolutionnaires, dépassant leurs stigmates ou volt weapons de loin. Dans la puissance, nous étions pareil, il faut l'avouer, mais notre meilleur élément, ma fille ici présente, et Aloïs, avaient bien plus d'avenir que leurs éléments à eux. Madness était récente, et nous avancions très rapidement, notre développement était énorme. Mais était-ce le temps d'agir ?
« Hm. Je ne saurais dire, techniquement, nous sommes pas très loin devant eux. Une simple erreur peut causer notre perte, et leur laisser le monopole. Nous ne pouvons le permettre. Cependant, montrer que nous existons, en leur affligeant une défaite médiatisé, cela serait excitant. »
Un sourire immense se dessinait, je pensais à tout ce que nous pouvions faire pour les humilier. Montrez au monde que chaque personnes le désirant, peuvent devenir spéciale avec les Hopes et les Seeds. Cela serait amusant, les humilier sur toutes les chaines du monde, juste, en déployant le minime de nos découvertes. Je m'en réjouissais d'avance. Une pensée me vint.
« Tu aimerais ? Être l'actrice de leur humiliation. »
Mon idée se formait, mais j'en dévoilais très peu pour l'instant..
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Sujet: Re: See the Queen on the roof ! ~
See the Queen on the roof ! ~
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